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Quelques clefs ou pistes de réflexions dans le cadre d’une réforme alimentaire

En tant que professionnel de la santé, nous savons depuis de nombreuses années que la santé débute dans l’assiette. Hippocrate le soulignait déjà à son époque à travers la maxime «Que ton aliment soit ton premier médicament».

Il est donc essentiel dans notre pratique de proposer ces changements alimentaires lorsque cela est nécessaire. Cependant chaque patient est unique et son histoire l’est tout autant que son rapport à la nourriture. Nous allons aborder aujourd’hui des points pouvant aider dans l’accompagnement des changements alimentaires.

Objectif : changement alimentaire ou pas…

Lorsqu’une personne consulte un professionnel de santé (naturopathe, diététicien, nutritionniste, médecin, etc…), deux possibilités existent.
Dans le premier cas, la personne choisit le professionnel car la réforme alimentaire est son objectif. Il choisit donc de se faire accompagner dans cette démarche de manière directe.
Dans le deuxième cas, la personne consulte pour améliorer son état de santé sans imaginer de prime abord qu’elle effectuera une réforme alimentaire. Dans de nombreux cas, cette réforme est obligatoire et prioritaire sur les autres techniques. Ce sera donc au professionnel d’amener la démarche avec douceur et tact en choisissant des arguments pertinents pour elle.

Motivation

Que la personne consulte pour perdre du poids ou dans le cadre d’une autre problématique, notre questionnement sera le même. Quelle est sa motivation ? Vient-elle par peur de quelque chose (maladie, souffrance, mort, … ) ? Pour aller mieux ? Parce que quelqu’un lui a conseillé ? Pour montrer que cette démarche n’est pas efficace ?

Cet état des lieux peut mettre en lumière ses croyances, sa représentation du monde, ses différents moteurs. Il permet aussi de commencer à travailler la psychologie du changement.
Si je veux perdre du poids parce que mon médecin m’a dit que le diabète était proche ou si je veux perdre du poids pour me sentir aimé, la motivation sera différente.

Par exemple, la perte de poids peut être reliée au fait que la personne ne se sent pas aimable. Si elle perd du poids, elle se sentira désirable et aimable, ce qui lui posera inconsciemment problème car cela réactivera par exemple des mémoires traumatiques. Cette étape n’est pas une psychothérapie, c’est simplement une prise de conscience à notre échelle.

S’il y a besoin d’une aide psychologique, proposez-le car cela sera sûrement le point qui permettra une amélioration durable et sans effort.

Proposer sans imposer

Il est toujours intéressant d’étudier notre posture en consultation. Adoptons-nous plutôt une posture basse, une posture de dominant, une posture collaborative ? Ceci est le premier point pour avoir conscience du rapport qui s’établit entre le patient et le professionnel de santé.

Il est intéressant de changer de posture au cours d’une consultation. En effet, vous guiderez la consultation dès les premières minutes pour poser le cadre : vous serez donc en posture haute. Lorsque vous recueillez les informations lors de l’anamnèse, vous serez plutôt en posture basse. Une posture collaborative (d’égal à égal) peut être envisagée lors de la discussion de la proposition pour aider le patient à reprendre le pouvoir qu’il peut vous avoir cédé.
J’aime bien proposer aux patients et ne jamais imposer. La personne doit adhérer au programme (ou recommandations) et choisir de l’appliquer. Elle doit être partie prenante du changement.

La personne doit aussi se trouver dans un cercle vertueux. En effet, quoi de plus handicapant, problématique, frustrant que se retrouver chez soi avec un programme à tenir qui dépasse ce que nous pouvons mettre en place ? En repartant chez elle, seule ou presque avec la compagnie d’une feuille de conseils irréalisables, le professionnel de santé met la personne dans une spirale négative.

La personne doit aussi se trouver dans un cercle vertueux. En effet, quoi de plus handicapant, problématique, frustrant que se retrouver chez soi avec un programme à tenir qui dépasse ce que nous pouvons mettre en place ? En repartant chez elle, seule ou presque avec la compagnie d’une feuille de conseils irréalisables, le professionnel de santé met la personne dans une spirale négative.

Lors de mes consultations, je vérifie systématiquement si la personne pense qu’elle peut mettre en pratique la proposition. J’aime bien dire « je préfère que ce soit moins idéal et que vous le mettiez en place plutôt que parfait et pas possible actuellement ».

Développer l’adhésion au programme avec des arguments adaptés

Chaque être humain a des caractéristiques propres. De nombreux auteurs ont proposé des classifications qui prennent en compte l’aspect psychologique. Citons la typologie glandulaire (hypophysaire, thyroïdien, pinéale, surrénales) ; le classement établit en numérologie ; la typologie naturopathique (rétracté, musculaire, dilaté) ou hippocratique (carbonique, sulfurique, phosphorique, fluorine).

L’essentiel est de déterminer ce à quoi la personne est réceptive. Il est essentiel de parler aux patients avec des arguments entendables, compréhensibles et qui feront écho.
Si je prends l’exemple de la typologie glandulaire que l’on détermine en touchant la tête. Un hypophysaire est une personne qui raisonne rapidement et a besoin de clarté et de rationalisme dans les explications. On lui expliquera les tenants et les aboutissants de la réforme et le fonctionnement digestif. Notre discours sera orienté sur des faits. Le thyroïdien est souvent un oiseau de nuit, qui aime le mouvement, ce qui est beau, le collectif, la danse, la musique. On accentuera les impacts positifs, ce qui touche l’esthétique. Il est dans la créativité et repoussé par les routines.

Le pinéalien est une personne sensible à la spiritualité. Un changement alimentaire devra donc être lié avec l’aspect spirituel.
Le surrénalien est une personne qui a besoin de routine. Pour lui, le point essentiel sera d’y inclure une routine quotidienne.

Cette typologie est un exemple. A chacun son outil. L’essentiel est d’inclure ce renforcement qui servira d’élan pour la mise en place.

Suivre son patient avec une régularité adaptée

Dans le cadre d’un suivi, j’aime bien laisser 3 semaines entre la première et la seconde consultation.
Trois semaines sont suffisantes pour avoir des effets significatifs si le programme est appliqué.
Trois semaines sont aussi suffisantes pour que les premières difficultés, les premières résistances et les impossibilités pointent leur nez.

Je vois de nombreux naturopathes qui proposent un suivi à trois mois. Mais lorsque l’on a des questions, lorsqu’il est difficile d’appliquer les changements, la démotivation peut s’installer.
Pour les séances suivantes, j’aime bien laisser la personne décider du tempo car elle sait mieux que nous ce qui lui convient.

Être clair et concis

J’aime bien schématiser le système digestif et présenter les digestions chimiques selon les aliments. Ainsi la personne comprend pourquoi elle entreprend une dissociation alimentaire par exemple.
5 minutes d’explication, un dessin avec lequel elle repart et le tour est joué. Je dessine au verso des conseils alimentaires et j’ajoute : « vous pourrez le coller sur votre frigo… et penser à moi ». Avec de l’humour, les informations passent mieux !
A vous de trouver les outils qui vous parlent. Vous en trouverez de nombreux en cherchant sur la pédagogie collaborative.

Pour résumer, voici les six points importants lors d’un changement alimentaire :

  • Valider l’adhésion de la personne aux changements proposés
  • Faire moins (parfait) pour faire mieux
  • Utiliser des arguments auxquels la personne sera réceptive
  • Être clair et concis
  • Déterminer la motivation réelle de la personne
  • Proposer sans imposer
  • Suivre son patient avec une fréquence adaptée

A votre écoute et bon accompagnement !

Justine NOIZET

Naturopathe OMNES - Expert en ingénierie des Biotechnologies
06 35 29 86 90
jnoizet@gmail.com

Photos © iStock

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