- Vous êtes ici :
- Accueil
- Le guide du bien-être
- Les brèves du Laboratoire Lorica
Les brèves du Laboratoire Lorica

Interaction entre alimentation et flore intestinale : les confirmations de la science
Le microbiote intestinal dispose d’un rôle central pour l’organisme et fait l’objet d’un sérieux enjeu thérapeutique. Les chercheurs souhaitent mieux discerner les facteurs influençant la composition ou l’activité du microbiote. Parmi ceux que l’on peut modifier, le mode alimentaire figure en première ligne. Une étude a été menée sur 862 personnes (du « Consortium milieu intérieur ») en bonne santé soumises à un questionnaire de fréquence alimentaire. La composition du microbiote a été vérifiée dans les selles, à travers les indices de diversité et de richesse observés. Il est apparu que la diversité de la microflore augmentait avec la consommation de poissons, œufs, fruits crus et diminuait avec la consommation de viande, viennoiseries, fritures, plats cuisinés, desserts et sodas. De même les poissons et fruits crus augmentaient l’indice de richesse qui diminue inversement avec la consommation de charcuteries, produits frits, plats cuisinés et sodas. Les produits laitiers (hormis les fromages), les fruits et légumes crus influent eux- mêmes positivement sur la variation de la composition globale. L’importance d’un apport de fibres prébiotiques de qualité, issues du monde végétal, est également mise en évidence car elles génèrent des acides gras à chaînes courtes (acétate, propionate, butyrate) qui favorisent le développement d‘espèces bactériennes bénéfiques. Alors selon vous est-il préférable de manger des fritures, sodas, glucides raffinés, viandes transformées ou un panel de fruits et légumes, poissons, et graines complètes si possible sans gluten ?
Réf.Nutrition Clinique et métabolique, Volume 32, novembre 2018, V.Partula, S.Modot, M ;Torres et al, Consortium Milieu Interieur

Déséquilibre du microbiote et dépression : l’hypothèse du Leaky Gut
Au cours de certaines dépressions, la composition du microbiote semble modifiée. Le nombre de germes bénéfiques diminue laissant la place aux germes potentiellement pathogènes.
Toutefois le lien entre le déséquilibre de la flore intestinale et la dépression semble encore difficile à établir. Une revue des études récentes propose une hypothèse : l’hyperméabilité de la muqueuse intestinale serait le chaînon manquant dans la compréhension de la dépression. Ainsi, elle favoriserait une inflammation de bas grade et une neuro-inflammation. D’autres mécanismes y seraient associés comme l’augmentation de la sécrétion de cortisol, une réactivité exagérée au stress et un manque de contrôle mental (biofeedback). Cette étude met en avant l’implication d’une perturbation de la transmission nerveuse, mais aussi une exposition insuffisante aux microbes de l’environnement dans l’enfance (trop d’hygiène), le stress périnatal et bien entendu le mode d’alimentation, inévitable quand le microbiote est concerné.
À défaut de stratégie médicale clairement définie, le retour à l’intégrité de la muqueuse semble être une mesure de précaution inévitable.
Réf. L’encéphale, volume 44, février 2018, pages 67-74, M.Meyrel, L ;Varin, B, Detaint, F. Mouaffak ;
Réf : Sekirov I, Russel SL, Antunes LCM, et al ; Gut microbiota in health and disease. Phyiol rev 2010, 90, 859-904

Flore intestinale du bébé : l’hypothèse de la colonisation in utéro
Selon des découvertes récentes, l’environnement in -utéro du fœtus semble être colonisé par des bactéries, hors même des contextes infectieux. Les rôles physiologiques et pathologiques de ce microbiote restent néanmoins à préciser. Un déséquilibre du microbiote placentaire pourrait être à l’origine de dysbiose chez le nouveau-né. Il pourrait notamment être responsable de pathologies néonatales, et peut être même de pathologies à l’âge adulte. Un certain nombre de facteurs influenceraient ce microbiote : le terrain génétique, l’alimentation de la maman, la prise d’antibiotiques, l’obésité ou encore les complications de la grossesse. De nouvelles pistes s’ouvrent favorablement à la prévention en supplémentant la femme enceinte avec des probiotiques notamment pour les grossesses difficiles. Des essais cliniques sont en cours de réalisations dont l’objectif serait de favoriser ou rétablir un bon équilibre de la flore intestinale.
Rémi Gschwind1, Thierry Fournier2, Mari José Butel1, Sandra Wydau-Dematteis1
1 faculté de Pharmacie de Paris, DHU TRisques et Grossesse, Université Paris-Descartes
2 Inserm, faculté de pharmcie Risques et Grossesse, fondation PremUp

La candidose les déteste : l’action antifongique des huiles essentielles !
Voici une sélection scientifiquement étayée des huiles essentielles qui luttent contre les mycoses candidoses. Intégrées directement dans les produits Lorica comme Mycodelite® et/ou en association avec le PropioForce®, elles sont des antifongiques naturels redoutables et s’avèrent très efficaces. Cette complémentarité permet de rétablir l’équilibre de la flore intestinale pour le plus grand confort du bien-être de notre organisme.
Huile essentielle d'écorce de cannelle : action antifongique contre différentes espèces de Candida (Candida albicans, C. glabrata, Candida ; sp)1
Huile essentielle de clou de girofle : action fongicide importante contre Mucor sp., Mycroporum gypseum, Fusarium monoliform et oxysporum, Trichophytum rubrum et Aspergillus sp2
Huile essentielle d'Arbre à thé : inhibe le cycle cellulaire de Candida albicans, altérant la chaîne respiratoire, rendant perméable la membrane, entraînant une libération du contenu cytoplasmique et une perte de vitalité3
Huile essentielle de thym à linalol : Inhibe le Candida albicans4
1Raut, Jayant Shankar and Sankunny Mohan karuppayil, 2014
2Rana is, Rana AS ; Rayak RC 2011
3Raut, Jayant Shankar, Sankuny Mohan Karrupayil, Industrial crops and products 62 , 2014
4Alviano, et al, Antimicrobial activity of croton cajucar benth linalool-rich essential oil on artificial biofilms and planktonic microorganisms « molecular Oral Microbiology, 20-2

Le microbiote du nouveau-né : un héritage de la mère ?
Nous nous interrogeons de plus en plus sur le rôle que joue le microbiote de la mère dans le développement de celui de son enfant pendant les premiers mois de la vie.
Une des rares études effectuées sur le sujet 1 a démontré une grande similarité des espèces bactériennes retrouvées dans le lait maternel et sur les aréoles mammaires avec les espèces retrouvées dans la cavité buccale de l'enfant. Ces résultats montrent qu'un contact constant avec le microbiote de la mère peut influencer la composition de celui de l'enfant.
Ainsi, l'enfant pourrait bénéficier d'un microbiote sain et équilibré dès la naissance en modulant le microbiote de la maman par un apport en probiotiques, sous condition d'un contact régulier comme l'allaitement.
1 Drell, Tiina, et al. "The Influence of Different Maternal Microbial Communities on the Development of Infant Gut and Oral Microbiota." Scientific reports 7.1 (2017): 9940.

Glucosamine et chondroïtine : le mariage indispensable pour la vie des articulations !
L'importance de la glucosamine et de la chondroïtine, surtout dans leurs formes les plus assimilables, est bien reconnue car ces deux composants contribuent à la synthèse du cartilage. Mais en étant séparées l'une de l'autre, exercent-elles une action suffisante sur les articulations ?
L'étude américaine réalisée par Leffler CT, et al. (1999) a révélé clairement la nécessité d'associer les actions physiologiques de la glucosamine et de la chondroïtine pour une efficacité optimale sur l'intégrité du cartilage1.
Depuis, plusieurs études confirment ce constat. Une étude récente rélalisée par une équipe de l'Université de Sydney en Australie a demontré que l'association de sulfate de glucosamine avec du sulfate de chondroïtine est efficace pour améliorer les signes de l'arthrose. Réalisée sur 605 patients âgés de 45 à 75 ans et suivis pendant 2 ans, cette étude a mis en évidence une récupération de l'épaisseur du cartilage qui est réduite chez les patients arthrosiques2. A travers différentes études menées sur plus de 15 ans, l'action conjuguée de ce deux composants a fait ses preuves et donne une base cohérente aux formulations des compléments à visée articulaire.
1 Leffler, Christopher T. et al. "Glucosamine, chondroitin, and manganese ascorbate for degenerative joint disease of the knee or low back : a randomized, double-blind, placebo-controlled pilot study." Military medicine 164.2 (1999): 85
2 Fransen, Marlene, et al. "Glucosamine and chondroitin for knee osteoarthritis: a double-blind randomised placebo-controlled clinical trial evaluating single and combination regimens". Annals of the rheumatic diseases 74.5 (2015): 851-858

La relaxation pour contrer l'anxiété liée au stress
L’anxiété favorise la sécrétion d’hormones dites « de stress » comme le cortisol. Bien qu’elle soit bénéfique dans les situations d’urgence où vous devez vite réagir, une sécrétion hormonale excessive lors d’un état de stress permanent, oxyde et agresse votre organisme au quotidien. Les différentes techniques de relaxation montrent d’excellents résultats pour améliorer votre bien-être et votre qualité de vie. Une étude américaine récente parue dans Journal of Health Psychologyréalisée sur 111 sujets a confirmé que 35 minutes de relaxation calment votre anxiété et diminue la réactivité au stress2. Ces techniques diminuent également la concentration d’hormones de « stress ».
2Unger, Cynthia A., David Busse, and Ilona S. Yim. "The effect of guided relaxation on cortisol and affect: Stress reactivity as a moderator." Journal of health psychology 22.1 (2017): 29-38.

La méditation : ses bienfaits physiologiques sur votre cerveau
Reconnue pour procurer un état d’apaisement, la méditation agirait directement sur la structure de votre cerveau. Au-delà d’une simple sensation de bien-être, elle procurerait des bénéfices cognitifs à long terme.
Dans une étude parue dans le journal Psychiatric Research1,l’équipe de l’Hôpital Général du Massachussetts (USA) a observé des changements significatifs de la structure de certaines régions du cerveau dès 8 semaines de pratique quotidienne ! En effet, les résultats des images IRM réalisées montrent l’accroissement de la densité de matière grise dans l’hippocampe, structure de la mémoire et de l’apprentissage, ainsi que dans les zones associées à l’introspection et à la compassion.
De plus, la réduction du stress observée chez les participants semble être liée à une diminution de la densité de matière grise dans l’amygdale, zone du cerveau connue pour jouer un rôle essentiel dans l’apparition de l’anxiété et du stress.
Une pratique régulière de la méditation permettrait donc d’agir directement sur la physiologie du cerveau pour améliorer votre bien-être et votre qualité de vie.
1Hölzel, Britta K., et al. "Mindfulness practice leads to increases in regional brain gray matter density." Psychiatry Research: Neuroimaging 191.1 (2011): 36-43.

Allergies, asthme, eczema : des probiotiques administrés en périnatal pour limiter leur apparition
Nous le savons désormais, le microbiote intestinal a un rôle métabolique essentiel. Il constitue notamment une barrière contre les pathogènes et favorise le développement d'un système immunitaire efficace. Ainsi, d'après plusieurs recherches, une flore saine et équilibrée limite l'apparition des allergies chez l'enfant. Un apport en probiotiques permettrait de stimuler des espèces bactériennes bénéfiques et la production d'acides gras à chaînes courte pouvant moduler la réponse allergique observée dans plusieurs pathologies comme l'asthme. Une étude réalisée aux Pays Bas par l'équipe de Gorissen, D. M. et al. a montré qu'une administration périnatale de Bifidobacterium bifidum, B. lactis et Lactobacillus lactis. a un effet bénéfique sur l'apparition de l'eczema chez les enfants jusqu'à l'âge de 2 ans1. Cette étude permet de souligner l'intérêt de la prise de Myriaflor® pendant le dernier mois de la grossesse et lors de l'allaitement afin de favoriser la mise en place du système immunitaire efficace.
1Gorissen, D. M. et al. "Preventive effects of selected probiotic strains on the development of asthma and allergic rhinisis in childhood. The Panda study." Clin Exp Allergy 44.11 (2014): 1431-3

Un microbiote équilibré pour un foie en bonne santé ?
Le lien entre le déséquilibre du microbiote intestinal et le syndrome du foie gras chez les non alcooliques (NAFLD) intéresse les chercheurs. D'après Azita Hekmatdoost, de l'université de Colombie britannique, les bactéries pathogènes de l'intestin produisant notamment de l'éthanol sont impliquées dans ce syndrome et le stade plus avancé de stéatose. Selon elle, les endoxines composées de graisses et d'hydrate de carbone cheminent par voie circulatoire, de l'intestin trop perméable, jusqu'au foie, qu'elles endommagent.
La transplantation de la microflore de personnes malades du NAFLD affecte par exemple les souris saines et minces qui en développent les symptômes. Pour faire face à cette affection hépatique, Azita Hekmatdoost et ses collègues recommandent la prise des compléments probiotiques et prébiotiques et préconisent la consommation d'aliments riches en fibres solubles de source végétale.
De toutes les études sur le syndrome du foie gras, il ressort que les chercheurs mettent de plus en plus en avant les réelles perspectives offertes par les probiotiques.

Maladies neurodégénératives : et si les "serial killers" se trouvaient dans l'intestin ?
S'il existe des bactéries intestinales bénéfiques, d'autres se révèlent pathogènes. Des chercheurs1 ont mis en lumière leur implication dans l'aggravation de la maladie de parkinson chez des souris ayant un taux élevé d'alpha-synucléique dans les neurones, auxquelles des bactéries fécales ont été transférées. Dans la maladie de Parkinson, cette protéine forme des agrégats pathologiques. Le nerf vague connectant l'intestin et le tronc cérébral serait une localisation initiale de cette maladie. Divers mécanismes liés à l'absence de la microflore de protection ont été considérés, notamment la modification de la synthèse de neurotransmetteurs ou de la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique. Le microbiote intestinal serait ainsi étroitement impliqué dans le développement de cette maladie. De nouvelles perspectives thérapeutiques s'ouvriront-elles aux médecins ?
1 Sampson, T.R. et al.cell 167 (2016)

Une supplémentation en acides aminés pour lutter contre la dépression
Certains acides aminés sont précurseurs de neurotransmetteurs ou jouent le rôle de neurotransmetteurs eux-mêmes. Des chercheurs de l'Institut National de Neuroscience de Tokyo se sont penchés sur la variation de concentration plasmique de ces acides aminés dans le cas de dépression1. Cette étude parue dans le Journal of Psychiatric Research en 2018 a montré une diminution des taux d'asparagine, de méthionine, de phénylalanine, de tryptophane et de tyrosine chez les sujets atteints de dépression, suggérant fortement leur implication dans cette maladie.
Ainsi, un apport supplémentaire en acides aminés spécifiques comme le propose le Laboratoire Lorica avec Cap Sérénité®, Germag® et GABASource® est intéressant pour rééquilibrer les neurotransmetteurs impliqués dans l'apparition de la dépression.
1 Ogawa, Shintaro, et al. "Plasma amino acid profile in major depressive disorder : Analyses in two independent case-control sample sets. "Journal of psychiatric research 96 (2018): 23-32

Les probiotiques : un bouclier contre le stress chronique ?
Le stress chronique concerne de nombreuses personnes aujourd'hui et le rôle des bactéries intestinales à ce sujet apparaît de plus en plus à la vue des récentes études.
Il est reconnu que le stress chronique entraîne un déséquilibre du microbiote intestinal et une diminution de la diversité bactérienne. Meng Yu et al. de l'Académie chinoise des sciences médicales 1 ont notamment démontré une diminution des Lactobacillus dans le microbiote de rats soumis à un stress chronique.
Les prébiotiques et probiotiques sont-ils la solution pour enrayer ce trouble si présent de nos jours ? Il est désormais établi qu'il existe une communication entre le microbiote intestinal et le système nerveux par l'intervention de plusieurs acteurs. Ainsi, en modulant le microbiote par l'apport de probiotiques, il serait possible d'agir sur l'apparition du stress et sur le développement des troubles psychiatriques. Des chercheurs de l'Université McMaster Hamilton du Canada 2 vont dans ce sens et ont montré que l'administration d'une souche de Bifidobacterium améliorait l'état dépressif chez des patients.
1 Yu, Meng et al. "Variations in gut microbiota and fecal metabolic phenotype associated with depression by 16S rRNA gene sequencing and LC/MS-based metabolomics." Journal of pharmaceutical and biomedical anlysis 138 (2017) : 231-239
2 Pinto-sanchez, Maria Ines, et al. "Probiotic Bifidobacterium longum NCC3001 reduces Depression Scores and Alters Brain Activity : a Pilot Study in Patients With Irritable Bowel Syndrome". Gastroenterology (2017)

Les fleurs d’hibiscus : une étude révèle pour la première fois leur potentiel contre les infections urinaires récurrentes
Les infections urinaires sont très fréquentes, notamment chez les femmes, et il est encore difficile de trouver des alternatives naturelles aux antibiotiques et leurs conséquences désastreuses sur l’organisme.
Il semble cependant que les plantes soient une solution intéressante pour combattre les infections tout en maintenant l’équilibre de la flore féminine. Une étude réalisée par des chercheurs de l’Université des Sciences Médicales Appliquées de Dammam (Arabie Saoudite) a spécifiquement étudié les bienfaits de l’extrait de fleurs d’hibiscus (Hibiscus sabdariffa) à différentes concentrations sur l’inhibition de 6 souches de pathogènes responsables d’infections urinaires, à savoir Escherichia coli et K. pneumoniae1. Les résultats révèlent le potentiel important de l’hibiscus à prévenir les infections urinaires récurrentes, et ce quelle que soit la concentration. Utilisées en médecine traditionnelle, les fleurs d’hibiscus sont riches en acides organiques, anthocyanines et autres composés phénoliques qui leur procurent une activité antimicrobienne. De plus, l’étude démontre l’effet bactériostatique de l’hibiscus à l’encontre des bactéries (inhibition de la multiplication des pathogènes).
1 Alshami, Issam, and Ahmed Eid Alharbi. "Antimicrobial activity of Hibiscus sabdariffa extract against uropathogenic strains isolated from recurrent urinary tract infections." Asian Pacific Journal of Tropical Disease 4.4 (2014): 317-322.

Le D-mannose : une efficacité reconnue en prévention des infections urinaires récidivantes
Une étude clinique, conduite par des médecins croates et parue en 2014, a confirmé l’efficacité de la poudre de D-mannose en prévention des infections urinaires récidivantes2.
Une population de 308 femmes, connues pour leurs antécédents d’infections urinaires récidivantes et venant de recevoir un traitement antibiotique initial lors d’une cystite aigüe, ont été réparties en 3 groupes. Le premier groupe de 103 femmes a reçu 2 grammes de D-mannose en poudre dans 200 ml d’eau pendant 6 mois. Le 2ème groupe de 103 femmes a reçu une dose de 50 mg de nitrofurantoïne, antibiotique à large spectre, actif sur les germes urinaires dont Escherichia coli et Enterococcus faecalis. Le 3ème n’a pas reçu de traitement préventif.
Dans cette étude, il apparaît clairement que la poudre de D-mannose a réduit significativement le risque de récidive d'infection urinaire. En effet, 15 femmes seulement ont présenté une infection récidivante dans le groupe « D-mannose » contre 21 femmes dans le groupe « antibiotique » et 62 parmi celles n’ayant pas bénéficié de traitement préventif. D’autre part, les femmes du groupe D-mannose ont moins ressenti d’effets secondaires que celles du groupe Nitrofurantoïne, qui est plutôt en général bien tolérée.
Ces résultats montrent que le D-mannose peut être utile dans la prévention des infections urinaires.
2 Kranjčec B (1), Papeš D, Altarac S. Author information: (1) Department of Medical Biochemistry, Zabok General Hospital, Zabok, Croatia. World J Urol (2014) 32: 79.

La canneberge : Une action spécifique pour des performances avérées sur la paroi urinaire
Les canneberges sont bien connues pour leur utilisation dans la prévention des infections urinaires et de nombreuses études agrémentent le sujet.
Une méta-analyse réalisée par des chercheurs de l’Université de Médecine de Boston a regroupé diverses études qui confirment les bénéfices des canneberges sur le confort urinaire1. Selon les résultats des 7 études regroupant 1498 femmes, les canneberges diminuent les risques d’apparition des infections urinaires de 26%. En effet, elles possèdent une action spécifique sur la paroi du tractus urinaire grâce aux pro-anthocyanidines de type A qui les composent. Comme l’a montré une précédente publication, ces composés phénoliques inhibent l’adhésion de plusieurs souches bactériennes responsables d’infections urinaires à la paroi du tractus urinaire2. L’AFFSA recommande d’ailleurs de consommer 36 mg de pro-anthocyanidines par jour en dehors des repas pour que ce soit efficace. Mais la consommation de produits à base de canneberges n’empêche pas les autres gestes de prévention : boire beaucoup d’eau, ne pas se retenir d’uriner, avoir une bonne hygiène, etc.
1 Fu, Zhuxuan, et al. "Cranberry Reduces the Risk of Urinary Tract Infection Recurrence in Otherwise Healthy Women: A Systematic Review and Meta-Analysis." The Journal of nutrition 147.12 (2017): 2282-2288.
2 Howell, Amy B. "Bioactive compounds in cranberries and their role in prevention of urinary tract infections." Molecular nutrition & food research 51.6 (2007): 732-737.

Mélanine, épiderme et vieillissement : une nouvelle révélation
La mélanine est le pigment qui détermine en grande partie la coloration de la peau. Synthétisée par les mélanocytes, elle est transférée aux kératinocytes adjacents.
Si son implication dans les divers désordres pigmentaires a fait l'objet d'études, une nouvelle étude vient de mettre en lumière l'effet intrinsèque de l'âge sur sa répartition dans l'épiderme1. Pour cela des biopsies de peau de sujets âgés de 20 à 81 ans ont été réalisées dans des zones cutanées non exposées au soleil. Or, grâce à une technique de coloration sensible, cette étude a montré une diminution significative allant jusqu'à 25 % de la persistance de la mélanine dans les couches supra basales de l'épiderme au cours du vieillissement. Ce résultat apporte une nouvelle contribution à la connaissance de l'activité dynamique de la mélanine au sein de l'épiderme, et un nouveau témoignage de son intérêt fonctionnel pour la protection de l'épiderme.
1Joly-Tonetti, N., et al. "Diminution de la persistance de la mélanine dans les couches suprabasales de l'épiderme au cours du vieillissement." Annales de Dermatologie et de Vénéréologie. Vol. 142. No. 6-7. Elsevier Masson, 2015

L'administration de mélanine : une nouvelle approche contre le cancer de la peau ?
La mélanine est riche en surprise. Plusieurs études ont mis en évidence son rôle dans la prise en charge thérapeutique de certains cancers. En effet, une étude publiée en avril dernier par une équipe de chercheurs italiens a montré que l'administration par voie cutanée de mélanine couplée à des antigènes et des agents anti-inflammatoires a optimisé les réponses immunitaires spécifiques contre le mélanome 3. L'utilisation simultanée de la mélanine et de la radiothérapie a boosté les réponses immunitaires en activant certaines protéines et en augmentant le recrutement des cellules immunitaires.
Les propriétés et secrets encore inconnus de la mélanine commenceraient-ils à être percés par les scientifiques ? En tout cas, les études révèlent que la mélanine joue un rôle significatif dans les mécanismes de protection cutanée.
3 Martelli, Cristina, and Mario Clerici. "A novel approach to cancer therapy using melanin-containing patches." Translational Cancer Research (2018).

L'éclairage nutritionnel du Laboratoire Lorica
Et si la protection du futur nouveau-né commençait déjà chez la maman ?
L'équilibre du microbiote du nouveau-né se prépare pour une grande part avant la naissance, car c'est bien la maman qui transmet par les voies naturelles lors de l'accouchement les bonnes bactéries à son nouveau né. Aussi l'approche naturelle du laboratoire Lorica est-elle de recommander à la femme enceinte la prise de Myriaflor ® au moins le dernier mois de la grossesse. Il contient notamment une association de 8 souches bactériennes (dont Lactobacillus plantarum) et un ensemble d'éléments nutritifs pour la microflore : dont les oligosaccharides). L'allaitement est également bénéfique pour les défenses naturelles du nourisson.

Fermeté et élasticité de la peau : les bienfaits du collagène du type I
Depuis ces dernières années, le vieillissement de la peau est un des sujets qui préoccupent le plus les dermatologues du monde entier. L'attention croissante des chercheurs se porte sur les facteurs nutritionnels. Ils ont notamment étudié les effets d'une supplémentation en peptides de collagène. En effet, les signes cliniques d'atrophie du derme et de vieillissement incluant la sécheresse, les troubles de la pigmentation, la diminution de l'élasticité et de la fermeté sont causés par une réduction et une désorganisation du collagène.
Une étude confirme tout l'intérêt de l'hydrolysât de collagène de poisson sélectionné dans Collagène 2SH ® pour préserver la peau du vieillissement (1).
Des chercheurs français du Centre de Pharmacologie Clinique appliquée à la Dermatologie de Nice ont comparé le potentiel anti-âge de trois types de collagènes hydrolysés de type I chez 60 femmes de 46 à 69 ans, présentant des signes de vieillissement cutané au niveau du visage (manque de fermeté, pattes d'oies). Après 8 semaines de traitement par voie orale, ils ont constaté une amélioration significative de l'élasticité de la peau pour les trois types de collagènes comparés au placebo. Cependant, c'est le Collagène de type I avec le poids moléculaire le plus haut, sélectionné pour la formule de Collagène 2SH ® qui a montré les meilleurs résultats en termes de réduction des rides et de l'aspect général de la peau. C'est également celui qui a satisfait le plus les femmes interrogées, avec le moins d'effets indésirables.
(1) Duteil, L. et al. "SPECIFIC NATUREL BIOACTIVE TYPE 1 COLLAGEN PEPTIDES ORAL INTAKE REVERSE SKIN AGING SIGNS IN MATURE WOMEN" Journal of Aging research & Clinical Practice 5.2 (2016)

Le collagène marin efficace contre les effets néfastes des UV ?
Les UV sont l'une des causes principales de vieillissement de la peau. Ils interagissent avec le métabolisme cellulaire et impactent leur croissance, favorisant la dégradation des tissus et entraînent la formation de radicaux libres. Les antioxydants et mécanismes antioxydants de l'organisme sont maintenant bien connus pour jouer un rôle dans la protection de la peau contre les dommages oxydatifs, et de nouvelles études mettent en évidence le potentiel antioxydant du collagène. Une étude réalisée par des chercheurs chinois a montré que le collagène hydrolysé isolé à partir des méduses (collagène de type I et III comme le collagène de poisson) améliore l'aspect de la peau chez des souris (1). En effet les auteurs de l'étude ont constaté une augmentation de la quantité de collagène, une meilleure hydratation, une amélioration de la structure de la peau et l'apparition de moins de rides.
Une précédente étude réalisée par la même équipe de chercheurs avait démontré la capacité du collagène hydrolysé de méduses à améliorer l'activité des enzymes antioxydantes de l'organisme, à savoir la SOD, la glutathion peroxydase et la catalase (2).
(1) Fan, Jian, Yongliang Zhuang, and Bafang Li. "Effects of collagen and collagen hydrolysate from jellyfish umbrella on histological and immunity changes of mice photoaging." Nutrients 5.1 (2013) : 223-333
(2) Zhuang, Yongliang, et al. "Effects of collagen and collagen hydrolysate from jellyfish (Rhopilema esculentum) on mice skin photoaging induced by UV irradiation." Journal of food science 74.6 (2009) : H183-H188.

Production de vitamine D et santé des os : Quand bronzer va au-delà du seul objectif esthétique
Ne vous privez plus de soleil ! Les bénéfices associés vont bien au-delà d'un simple objectif esthétique, le soleil est un véritable allié pour votre santé. La mélanine produite dans la peau lors d'une exposition au soleil joue un rôle essentiel : responsable du bronzage, il s'agit du meilleure filtre pour nous permettre de supporter les rayons du soleil et profiter de ses bienfaits sans les risques associés. Une étude australienne parue en juin 2018 dans l'Osteoporosis International a fait un lien entre sa concentration dans l'organisme et la densité minérale osseuse. Une concentration en mélanine constitutive plus haute chez les adultes de type caucasien a été associée à une peau moins sensible aux rayons du soleil, permettant une plus grande exposition, une synthèse plus importante de 25-hydroxyvitamine D, et potentiellement une plus grande densité minérale osseuse. Pour conclure, plus on dispose de mélanine, plus il sera facile de s'exposer pour profiter des bienfaits du soleil.
Thompson, M. J. W., G. Jones, and D.A. Aitken. "Constitutive melanin density is associated with higher 25 -hydroxyvitamin D and potentially total body BMD in older Caucasian adults via increased sun tolerance and exposure. "Osteoporosis International (2018) : 1-9

Probiotiques et prébiotiques : une meilleure chance de survie pour les nouveaux-nés ?
L'immaturité du système immunitaire du nouveau-né augmente les risques infectieux, d'autant plus sévères que le bébé est prématuré ou de faible poids. Ce problème de santé mondial, particulièrement préoccupant dans les pays sous-développés, a conduit le docteur Panigrahi et son équipe, à tester l'administration d'un symbiotique à une population de nouveaux-nés de l'état rural indien d'Odisha. 4556 bébés, à partir du 3ème jour après la naissance, ont été répartis entre un groupe placébo et un groupe auquel a été donné pendant une semaine un symbiotique associant une bactérie probiotique (Lactobacillus plantarum), et un oligosaccharide prébiotique, tous deux sélectionnés pour leurs bienfaits sur le microbiote des nouveaux nés. Les résultats, éloquents, démontrent une diminution de 40% du risque d'infection et de mortalité pendant les deux premiers mois de la vie chez les bébés ayant bénéficiés du symbiotique par rapport au groupe placébo. Ce type d'étude ouvre la voie à une démarche de santé globale afin de compléter les stratégies existantes, et donner ainsi à chaque nouveau-né une meilleure chance de survivre et de prospérer.
Panigrahi, P. et al.J. pediatr. Gastroenterol.nutr.47, 45-53 (2008)

Microbiote intestinal et vieillissement : ce que les souris révèlent !
Une étude vient de montrer pour la 1ère fois que la transplantation de bactéries intestinales d'une souris âgée vers le microbiote d'une souris jeune induit une inflammation chronique de bas grade liée à l'âge (avec risques d'AVC, démence, maladie cardiovasculaire), ce qui donne l'espoir chez l'être humain de protéger la santé du sujet âgé en améliorant l'équilibre de sa microflore intestinale. Myriaflor® par son action complète sur le microbiote est plus que jamais d'actualité !
Source : Florès FRANSEN et al, University of Groningen (NL), Frontiers in immunology 2017

Entre cerveau et microbiote : une autoroute à deux voies ou l'espoir retrouvé des parents de Mary
Comment un psychiatre de Boston, le dr Greenblatt, a-t-il pu redonner le sourire aux parents de cette adolescente souffrant d'un grave trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité, dont aucun médicament ne venait à bout ? Après s'être enquis de ses problèmes digestifs (contipation, reflux acide), il lui a simplement prescrit des probiotiques. Tous les symptômes ont disparu au bout d'un an. Rien d'étonnant selon lui car il y a plus de neurones dans le tube digestif que partout ailleurs, à l'exception du cerveau. Un bon microbiote intestinal dès la naissance s'avère déterminant pour la santé mentale ultérieure.
The Verge.com (2013)

Le duo Glucosamine - MSM : pour une efficacité accrue contre la dégénérescence du cartilage
L'utilité du MSM dans le traitement de l'arthrose a été démontrée à travers de nombreuses études. Grâce au soufre biodisponible qu'il renferme, il contribue à maintenir le bon état du cartilage. Mais il a été observé que le MSM complète et renforce parfaitement l'action de la glucosamine.
En effet, selon une étude menée par des chercheurs Indiens du Nizam's Institute à Hyberabad, une amélioration significative de la mobilité des articulations a été observée chez les participants ayant consommé une combinaison de glucosamine et de MSM1. Bien que chacun de ces produits soit associé au soulagement des douleurs causées par l'arthrose, c'est la combinaison des deux qui agit le mieux. Après 12 semaines de traitement, l'administration simultanée des deux actifs a permis la plus grande diminution de la douleur et de l'inflammation comparé à l'administration de glucosamine ou de MSM seuls. La combinaison du MSM et de la glucosamine représente une intervention rapide et active contre les maux liés à la détérioration du cartilage des articulations.
1 Usha, P. R. ad M. U. R. Naidu. "Randomised, double-blind, parallel, placebo-controlled study of oral glucosamine, methylsulfonylmethane and their combination in osteoarthrisis. " Clinical drug investigation 24.6 (2004) : 353-363